Bois Himont, Normandie

Samedi 14 septembre 2024

Aujourd’hui on fait le tournée des environs, Isabelle (notre hôtesse) nous a indiqué quelques endroit à voir.

La journée s’annonce très bien il fait beau soleil, malgré qu’il fait 6 degré ce matin, mais il est supposé de se réchauffer.

En partant on se dirige vers Lillebonne où il y a les ruines d’un ancien théâtre romain. En traversant le petit village d’Allouville on se trouve à passer devant l’église. Bon, vous allez dire y recommence avec ces églises. C’est pas que l’on capote sur les églises, mais c’est l’église et autour de l’église que l’histoire se raconte. 

L’église Saint-Quentin fut construite au XIIIe siècle, l’église est rebâtie pour le gros-oeuvre durant le XVIe siècle. Seul le clocher est réédifié entièrement au XVIIIe siècle. L’intérieur de l’église est sobre et usé par le temps, mais encore une fois, les vitraux sont remarquables.

Mais ce qui est plus intéressant, c’est le vieux chêne devant l’église. Son âge exact n’est pas connu : estimé on lui attribue au moins 1200 ans. Il est réputé comme étant le plus vieux chêne de France et l’un des plus vieux d’Europe.

Sa hauteur est de 18 m et sa circonférence atteint les 15 m à 1 m du sol. Il abrite en son sein une minuscule chapelle et atirerait chaque année entre 20 000 et 60 000 visiteurs. Probablement contemporain de Charlemagne le chêne d’Allouville a pu voir défiler les troupes de Guillaume le conquérant en marche vers l’Angleterre qui selon la tradition, a fait halte à son pied. 

Le chêne d’Allouville est classé Monument pittoresque en 1932 et reçoit le label Arbre remarquable de France en 2001.

Nous reprenons notre route pour les vieilles ruines, en espérant qu’il n’y a pas trop de villages sur notre route.

Lillebonne, (9,000 hab.) est située dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie. De l’époque gallo-romaine Lillebonne s’appelait de son Juliobona, ce fut une grande cité marchande.

Pas trop difficile à trouver, le théâtre romain ce trouve au centre-ville. Le théâtre romain de Lillebonne est l’édifice de spectacle antique le plus grand et le mieux conservé du nord de la France. Sa construction a commencé au début du ler siècle de notre ère, dès la fondation de la ville antique de Juliobona. 

Dans le cas du théâtre romain de Lillebonne, il s’agit d’un édifice mixte, associant un bâtiment de scène, typique des théâtres et une arène, spécifique aux amphithéâtres de combat gladiateur.

Dans les provinces de l’Empire romain, les villes ne sont pas toutes dotées de plusieurs édifices de spectacles. La plupart du temps, un seul lieu servait pour tous les types de spectacles, ce qui démontre l’importance et la richesse de cette ville.

Après la visite du théâtre, on se permet une balade dans les rues du centre-ville où il y a une église. L’église Notre-Dame de Lillebonne construite au début du XVle siècle.

Nous sortons de la ville pour nous rapprocher de la Seine, pour se faire nous prenons la route des chaumières. En traversant le petit village de Saint-Maurice c’est ici que l’on en voit de très jolies…..évidemment il y a une église.

Petite arrêt pour une photo, l’église Saint-Maurice fut bâtie au XVe siècle.

Sur notre route il y a un panneau indiquant un château, alors, direction château.

Il s’agit du château d’Etelan, malheureusement il s’agit d’un château privé, pas de visite.

Le château actuel fut construit à partir de 1494 sur les ruines d’un château-fort rasé sous les ordres de Louis XI. Sous le règne de Louis XII (1462-1515), Louis PICARD D’ESTELAN, bailli de Troyes et du Tournaisis, fit construire un nouveau château de style gothique flamboyant. Il restera en possession de la famille d’ETELAN jusqu’en 1555.

Au fil des siècles, le château changea successivement de propriétaires et subit tour à tour différentes transformations, un incendie et les dommages de la guerre. Il fut inscrit aux Monuments Historiques en 1944.

C’est en 1974 qu’une famille havraise, les BOUDIER, tombée amoureuse des  lieux, entreprit de mener des travaux de restauration. 

Poursuivant notre route, nous arrivons au village de Villequier le long de la Seine. Ici ce trouve le musée de Victor Hugo.

Ça l’air très bien ici, on se stationne pour une marche. 

Les rues sont permis les plus belles (lire les plus authentiques) que l’on a vue à date dans notre voyage. Nous aimons les maisons qui ont gardés leur air vieillot.

Hé oui, ici aussi il y a une église, l’église Saint-Martin de Villequier, fondée au Xlle siècle et est reconstruite au XVle siècle. 

En sortant de la ville deux panneaux nous indique la présence de deux châteaux tout prêt.

Le premier c’est le château de Villequier, encore un château privé.

Le château de Villequier fut terminée en 1784. Madame Mussard acquit en 1868 le château et le fit remanier. Treize ans plus tard, le domaine devint propriété du Baron d’Acher dont la famille resta ici une quarantaine d’années. En 1920, le nouveau propriétaire, Monsieur Latham, du Havre, y fit d’importants travaux. En 1933, Monsieur et Madame Comar acquièrent le château et y font aménager une salle de chasse et de jeux. C’est en 1948 que Monsieur et Madame Legrand héritèrent le château.

Le chateau est présentement propriété privé « interdit de passer »…..la vie des gens riches et célèbres.

Bon passons alors au château suivant, le chateau de la Guerche.

Encore une propriété privée, on vas-tu pouvoir en visiter un?

Edifié en 1627, Charles Marie de Villequier acquiert le domaine en 1638. En 1685, le manoir est transformé en ferme. En 1850, Léon Malfilatre, futur Maire de Villequier, l’achète avec aussi le bois de La Roquette. Il construit notamment un relais de chasse et un chemin jusqu’à la Seine.

Vers 1875, le pavillon de chasse fut agrandi et devint le château actuel de La Guerche de style anglo-normand.
Pendant la deuxième guerre mondiale, des rampes de lancement de V1 furent installées par les allemands, qui occupaient le domaine, sur un promontoire non loin du château.

Prochaine étape….se trouver un café.

C’est en traversant Caudebec-en-Caux que l’on trouve une boulangerie qui font du café. On préfère les boulangeries leur café est moins cher et aussi bon que dans les cafés terrasse qui te voit venir avec ton allure de touriste.

Caudebec-en-Caux se trouve sur le bord de l’eau, on vas s’assoir avec vue sur la Seine pour siroter notre café. 

Devant nous il y a une exposition de photos relatant l’histoire de la ville lors de la guerre. 

Fin des années 1930, Caudebec-en-Caux est devenue une ville touristique célèbre avec ses vieilles maisons normandes, ses rues étroites, sa magnifique église, ses hôtels réputée, sa promenade le long de la Seine…. Les trois quarts des logis y sont antérieurs à la Révolution, et la plupart datent des XVe et XVIe siècles.

Il n’a fallu que quelques heures, les 10 et 11 juin 1940 pour détruire des siècles de construction qui faisaient la fierté des habitants, le charme de Caudebec. La « perle du Val de Seine » avait disparu.

80% de la ville succombent à l’incendie provoqué par les bombardements allemands. 435 immeubles sont en cendres; 510 familles (1211 personnes) ont tout perdu, mais l’église n’a pratiquement pas été endommagée.

En 1944, de nombreux bombardements causeront des dommages supplémentaires et 7 morts civils avec de nombreux blessés. La traversée de la Seine lors de la retraite allemande d’août 1944 marquera la fin de la bataille de Normandie.

Prochaine et dernière étape, le Manoir du Catel qui se trouve à seulement 4 km de notre hébergement.

Le manoir remonte à l’époque du roi Louis lX, sa construction remonte aux années 1267-1270. En 1551, le manoir devint une exploitation agricole en fermage. Par delà la Révolution, la vocation agricole du site est maintenue jusqu’au terme du xxe siècle.

À l’origine planté en fond de vallée pour l’alimentation de ses douves en eau, la fin des guerres de religions, marqua également la fin de l’importance du caractère défensif du manoir.

En 2000, le domaine est l’objet d’un transfert de propriété au bénéfice de l’écrivain Frédéric Toussaint qui entreprend de donner à l’édifice le visage qu’il a dorénavant.

Nous avons eu la chance de lui parler, un type fort sympathique. Malheureusement nous n’avons pas pu visiter l’intérieur. Les visites du manoir se terminait en fin août et le manoir était en travaux.

En 2013 la France lui remet le Grand Trophée de la plus belle restauration.

Ben là nous ont essaie pas d’autre château il est tard et on retourne sur notre ferme.

Malgré que l’on a pas visité l’intérieur d’un château, on a passé une magnifique journée.

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