Bucarest, capitale de la Roumanie

Mercredi 20 septembre 2023

Jour 29

Nous quittons tôt notre petite chambre, nous avons 200km à parcourir pour nous rendre à Bucarest.

Aujourd’hui on a pas l’intention de trop nous attarder, nous en avons pour 3 heures et nous ne voulons pas nous approcher de Bucarest dans du gros trafic. Nous avons décidé de continué à utiliser des routes secondaires, moins employées par les gros véhicules, parce que ici les transports lourds y en a beaucoup.

En quittant Harsova on se retrouve en plein champ…..je vous ai tu dit qu’ils avaient de très grandes terres agricoles?…..

Traversant Slobozia nous voyons au loin une silhouette qui nous aient familiers……c’est la Tour Effeil en plein champ.

Son histoire débute en 1996, quand un homme d’affaires roumain originaire de la ville de Slobozia, commande la construction d’une réplique plus petite du célèbre monument parisien. Il s’agit de Ilie Alexandru, aussi surnommé le J.R. de Roumanie, un des premiers millionnaires roumains (en dollars) d’après la Révolution?

En 1994 il inaugure à Slobozia le village de vacances Hermes, doté d’hôtels, de restaurants, de bars, de piscines, d’une ferme à chevaux, d’un zoo et d’un théâtre. Et comme tout empire qui se respecte, il avait besoin de monuments dignes de ce nom. C’est ainsi qu’il eut l’idée totalement mégalomane d’ériger une Tour Eiffel mais aussi une réplique de la ferme Southfork de la légendaire série américaine Dallas qui était très populaire en Roumanie dans les années 90. Avec le temps, le magnat a été condamné à plusieurs années de prison pour fraude et évasion fiscale et est décédé en 2010. Le village de vacances Hermes s’est petit à petit dégradé pour devenir une ruine.

Lorsque nous reprenons la route, il se met à pleuvoir, mais ça ne dure pas.

Comme hier nous traversons plusieurs villages sans nous arrêter aux églises, de toute façon notre album photo est pleine d’églises, pis les églises ont perdues de leur couleurs, ils n’ont pratiquement plus de dessins extérieur, c’est ce qui leur donnait un cachet particulier.

Le seul arrêt que l’on a fait c’est pour la machine distributrice à café du « Lidl » (grocerie à grande surface). « Quoi tu vas parler dans ton texte du café du Lidl? ». « Pourquoi pas! y étais-tu bon leur café? ». «  Ok, oui yé bon, mais t’as vraiment rien à leur dire aujourd’hui ». «  Ouin…t’as raison…..mais yé vraiment bon leur café, c’est toi même qui a dit que c’était le meilleur café qu’on a bue de notre voyage……pis yé 2.50 ron (0.72$) ». « Ha!……C’est ça qui le rend meilleur! »« Ben non……mais ça aide ».

Le dernier arrêt c’est au centre de location de l’auto « Klasswagon ». 

Pour ceux qui ont douté de moi et qui ont parié que je rapporterais l’auto avec une égratignure, ou encore que j’attraperais des contraventions et bien vous avez perdus. Nous avons parcouru 3,227 km. c’est un parcours parfait, pas de ticket, même pas pour stationnement et pas la moindre égratignure sur l’auto.

Dernière étape, ce rendre à notre appartement au cœur de Bucarest. L’employé du centre de location, nous recommande d’utiliser « Bolt » c’est l’équivalant de « Uber » il dit qu’ils sont fiables et pas chère.  Cinq minutes plus tard, notre voiture est arrivé, ça seras pas trop dépaysant pour nous, il conduit une Dacia Logan. 

Notre chauffeur s’appelle Claudiu il a 27 ans et il est volubile, comme ont dit y a de la jasette, on en apprend beaucoup avec lui.  Nous avons parcouru 17km en 25 minutes dans une circulation dense, le tout pour un montant de 45 ron (soit $13.) je lui ai remis 60 ron ($17.33) il était bien content. Chez-nous pour ce prix, le taxi ne nous conduira pas tellement loin.

Arrivé à l’appartement, Claudiu est hésitant à nous laisser sur place. Je vous ai déjà dit que concernant les endroits que l’on réserve, il ne faut jamais ce faire une idée des lieux au premier coup d’œil de l’extérieur. Faut avouer qu’ici l’extérieur n’invite pas à entrer. 

Mais….c’est grand, nous avons une cuisine complète et très bien équipé, une immense chambre,grand lit et les plafonds ont 12 pieds de haut, c’est ce qu’on appelle une appartement bien aéré, seul petit hic, c’est une salle de bain « asiatique », le genre que l’on a connu en Asie, on prend notre douche assis sur la bol de toilette, après faut passer la moppe.

Nous prenons une petite pause et vers 16:00hre nous partons en éclaireur dans le quartier.

Il est surprenant de voir le nombres d’édifices défraîchis, qui tombent en ruines ou qui sont complètement abandonnés (je vous en montrerais demain). Lors de notre transport, Claudiu nous a expliqué que les gros édifices grise appartements que l’ont voit et qui sont défraîchis, ce sont des édifices qui ont été construits dans l’ère communiste. Il mentionne que beaucoup de bâtiments sont laissés à l’abandon, que le gouvernement présent ne s’occupe pas des bâtiments historiques.

Notre balade nous conduit jusqu’au parc « Unirii  » c’est ici qu’il faut ce rendre demain ce seras notre point de repaire pour visiter la ville.

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