Livno, Fédération de Bosnie-et-Herzégovine

14 octobre 2017

Jour 27

Aujourd’hui nous quittons Mostar. Nous sommes venus ici pour leur vieux pont populaire à travers le monde, pour leur vieille ville et pour en savoir un peu plus sur la guerre de Bosnie-Herzégovine (1992-1995).

Nous sommes satisfait de ce que nous avons vue c’était vraiment beau, ça vaut le déplacement, c’est une ville qui vaut la peine de connaître. C’est une ville qui a eu la force de renaître de ces cendres, cette ville qui fut pratiquement détruite par la guerre, s’est relevé pour montrer au reste du monde la force de caractère de ces habitants.

Mostar, n’est pas seulement une ville, c’est un symbole, pour un peuple fier que sont les Bosniaques. Les gens se souviennent et ne veulent pas oublier. C’est certain, pour l’instant, personnes ne peut oublier.

La ville est stigmatisé, plusieurs édifices portent encore des cicatrices de cette affreuse guerre. En traversant la ville nous voyons des édifices à l’abandon, dont la plus part portent des traces d’impacts de projectiles.

Livno, Fédération de Bosnie-et-Herzégovine

C’est en sortant de la ville que nous prenons conscience de l’impuissance de Mostar dans cette guerre. Les Croates contrôlaient les positions sur les hauteurs des montagnes et pouvait bombarder aisément Mostar isolé dans la vallée.

Un ancien combatant m’a dit que les Croates et les Serbes ne manquaient jamais de munitions alors qu’eux en avait pas. En comparaison il me dit: « Pour 3000 bombes qu’ils nous lançaient, nous leurs en lancions 3 ». Le long de la route qui nous conduit vers Livno, nous portons attention, voir s’il y avait d’autre bâtisses qui aurait été endommagé par la guerre. Nous n’avons rien remarqué d’apparent (se qui ne veut pas dire qu’il y a rien eu) les campagnes eux semblent avoir été moins touchés.

Nous avons fini par oublier la guerre et nous nous sommes concentré sur les paysages qui s’offrent à nous. On se croirait traversant certaine route de campagne du Québec en automne, il commence à y avoir un peu plus de couleurs. Il n’y a pas beaucoup de circulation et le ciel est clair sans le moindre nuage.

Comme à nos habitudes, quand on a la chance nous entrons dans les petits villages rustiques. Il ne faut pas croire qu’il n’y a que des petits villages rustiques! Il y a d’autres villages un peu plus modernes, mais ils sont moins tape à l’œil!

Nous nous arrêtons pour un café dans un petit village sur notre route. Ici, il ne doit pas s’arrêter souvent des étranger. C’est le genre de café ou quand entre un inconnu, le silence se fait et tout le monde suit des yeux le nouveau venu. C’est l’endroit où le serveur ne comprend pas un traitre mot de ce que tu dit. Café! ça il le comprend, mais pour faire rajouter de l’eau chaude à ton café! Eau, water ou agua ne fait pas partie de son vocabulaire??? Mais milk ça il connaît, on a eu du lait chaud à la place. Quand même il était gentil.

Ça fait longtemps qu’on avait pas vue ça! Le serveur nous a apporter nos cafés et un CENDRIER!!! Ici le cendrier fait partie du panoplie du parfait buveur de café.

Notre route se poursuit jusqu’au dîner où nous nous arrêtons sur les hauteurs avec une vue sur le lac Busko, un des rare lac de la région, il n’y en a pas beaucoup. Par la suite la route descend et nous fait longer le lac et nous conduit jusqu’à la ville de Livno.

Et comme à l’habitude on ne trouve pas notre chambre du premier coup. Nous trouvons la rue, mais pas l’adresse, sur cette rue il n’y a qu’une seul maison qui a un numéro et c’est le 10, nous on cherche le 9. Par chance c’est en face……. Mais bordel! C’est pourtant pas compliqué d’écrire un numéro sur la maison.

Bon passons, nous avons une appartement complète ou pourrait y rester toute une famille et ça pour $34.00. Nous ne restons qu’un seul soir, demain nous continuons notre route vers le parc national Una, un peu plus au nord. Bonne nuit.

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