Cherbourg-en-Cotentin, Normandie

Dimanche 8 septembre 2024

Hé bordel! Il pleut ce matin et ça ne semble pas se calmer.

Bon bin, quand même on ne vas pas rester renfermer toute la journée.

On part à l’aventure faire la tournée des villages du Cotentin, mais c’est pas très gaie avec cette température.

Après une vingtaine de kilomètres on se retrouve au bord de l’océan atlantique, on se dirige vers le fort Lévi que l’on a vue sur un panneau le long de la route.

Il ne reste plus grand chose de ce fort. 

Louis XVI décide d’installer la Marine Royale à Cherbourg et de créer un port capable d’abriter une flotte militaire. En 1758, débutent alors les travaux de construction de la plus grande rade artificielle du monde qui vont durer plus de 150 ans. 

Dès 180l, Bonaparte souhaite reconstruire une marine qui permette à la France de jouer un rôle dans le commerce mondial.

Le fort est modifié en 186l pour répondre aux nouvelles normes de l’artillerie et augmenter la capacité d’accueil en hommes, nourriture et matériel.

Déclassé en 1875, le fort perd alors ses fonctions militaires. 

Occupé par un bataillon allemand et sévèrement détruit pendant les bombardements de 1944.

Prochain village Saint-Pierre-Eglise, évidemment il y a une belle église. La particularité de cette église , se sont ces les quatres petites tourelles prônants au sommet du clocher.

Saint-Pierre-Eglise a beaucoup d’histoire concernant l’occupation allemande. Ce soir je suis un peu paresseux, plutôt que de vous les raconter (se serait trop long) j’ai photographié les panneaux d’informations et à vous de les agrandir pour les lires (si ça vous tente).

On a pas marché longtemps et on est tout tremper, c’est le temps de prendre une pause café pour se réchauffer. 

Les dimanches, ici tout est fermé, par chance le  » Petit café » au coin de la rue est ouvert.

C’est vraiment bien, on se croirait de retour dans les années 50, il représente vraiment ce qu’on s’imagine des cafés français de l’époque. On aiment.

Prochaine arrêt, Barfleur beau petit village au bord de la mer, mais il serait plus beau s’il ne pleuvait pas….faut faire avec.

Le village suivant c’est Saint-Vaast la Houge, un autre village de pêcheurs, il pleut trop pour sortir, mais je me permet une petite visite à la chapelle des marins. On situe sa construction au Xle siècle.

Bon village suivant Bricquebec (chu tannant avec ça…..mais y pleut encore).

On se dirige vers le centre-ville où se trouve le château de Bricquebec. 

L’origine du château de Bricquebec remonterait selon la tradition à l’époque viking. Le premier seigneur de Bricquebec est Robert ler Bertran dit « le Tort » (le Boiteux), vivant vers le milieu du XI° siècle, sous le règne de Guillaume le Conquérant. Ses héritiers ont participé à tous les grands évènements de l’histoire du duché de Normandie. 

Leur puissance culmine au XIVe siècle avec Robert VIII Bertran, dit le Chevalier au Vert Lion, qui mène pour le roi de France de nombreuses missions à travers l’Europe. Il fut promu en 1325, au titre de maréchal de France. Alors que débute la guerre de Cent ans.

En 1346 le débarquement des troupes anglaises à Saint-Vaast-la-Hougue, marque en Cotentin le début d’une longue période d’insécurité, d’épidémies et de famines. Robert Bertran perd ses deux fils sur les champs de bataille et s’éteint en 1348, en même temps qu’une dynastie Vieille de trois siècles.

Un temps soumis au roi de Navarre, Bricquebec revient ensuite par héritage à la famille Paisnel.

Lorsque les armées du roi d’Angleterre débarquent à nouveau sur le sol de France, en 1417,le château est rapidement occupé, il reste sous domination anglaise jusqu’en 1450. La paix revenue, il entre en possession de la famille d’Estouteville, dont les fastes feront en Cotentin les riches heures de la Renaissance.Il y transporte sa résidence et y reçoit, en 1532, la visite du roi François 1re. Le château de Bricquebec a été classé Monument historique en 1840 par Prosper Mérimée.

Bon, là il est temps de retourner à Cherbourg, c’est assez pour la tournée des villages, il y en a tellement Quettehou, Cosqueville et autre, nous les avons traversé sans nous y attarder vraiment.

Arrivé à Cherbourg il ne pleut plus et le soleil se permet de petites percées dans les nuages. Y a question alors de ne pas en profiter. On se rend dans le centre-ville pour une bonne marche le long du port.

C’est lors de cette balade que nous passons devant un commerce s’appelant « Les parapluies de Cherbourg ».  

Les parapluies sont bien fabriqués à Cherbourg, mais pas dans ce commerce. Les plus âgés se rappellerons certainement du film du même nom sortie en 1964 avec Catherine Deneuve     c’est dans ce commerce que fut tourné 2 scènes importante du film. 

Il est 17h00 lorsque nous revenons à notre appartement.

Pour souper on s’est acheté 3 côtelettes d’agneau à Fermanville, avec une bouteille de vin ce seras un petit régal.

J’oubliais, tel que promis, je vais vous raconter comment se termine la légende  LES OIES DE PIROU. Dans les vieilles traditions populaires de Normandie, le sorcier qui s’est changé en bête doit, pour reprendre sa forme humaine, « délire », c’est-à-dire lire à rebours, la formule qui lui a servi à se « goubliner ».

Au bout d’un certain temps, les oies sauvages revinrent donc pour retrouver le grimoire qui leur permettrait de « délire » la formule de leur goublinage. Hélas, les Normands avaient brûlé le château et avec lui le livre de magie. Force leur fut donc de rester oies sauvages… Mais, depuis lors, elles reviennent chaque année au printemps avec l’espoir de retrouver le grimoire, et, sans l’avoir trouvé, elles repartent à l’automne.

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