Meknès

5 février 2020

Outre le désagrément d’avoir les lumières de la ruelle qui traversaient les rideaux de notre chambre, nous avons très bien dormis, mieux que si nous étions resté à Tlata Ketama, ça c’est certain.

Nous sortons pour le petit-déjeuner. Dans la même ruelle il y a un café d’ouvert.

Pour vous donnez une idée que Taounate n’est pas une ville touristique, aucun des employés ne parlent français ou anglais et les menus sont écrit en arabe.

Mais au moins, café au lait, cappuccino et omelette ça y connaissent.

Bon, vas pour l’omelette et pain, en passant pour eux un omelette c’est deux œufs brouillés cuit dans une poêle.

Après avoir mangé leur omelette très huileuse (je sais pas dans quoi ils les ont fait cuire, mais faut le faire obtenir des œufs gras comme ça) nous avons ramasser nos sacs à dos et allons dans le stationnement arrière de l’hôtel pour récupérer l’auto.

Là, le gardien du stationnement m’apostrophe parce qu’il trouve que j’ai pas stationné l’auto au bon endroit.

Tu pars mal ma journée mon bonhomme! J’ai deux omelettes huileuses dans l’estomac……(j’ai mangé l’omelette à Manon) pis je me sent en forme pour avoir une petite discussion.

« Quand je me suis stationné hier, toutes les places étaient prise, pis toé t’étais oû pendant ce temps là? je t’ai pas vue la face avant ce matin, parce que là!monsieur veux son 20 dirham ».

« Je sais que tu comprend rien de ce que j’ai dit, mais chu certain que ma face elle a parlé »

Bon! petit moment de soulagement passé (des fois ça fait du bien) on ce met en direction de Meknès sur la N8. 

Meknès

En sortant des limites de la ville, il y a un barrage policier. Ça c’est fréquent ça doit être le trentième barrage que l’on traverse. Leur endroit de prédilection, aux entrées et sorties des municipalités.

Jamais ils ne nous vérifie, ils nous laissent passer, ce sont les gens de la place et les camions qui se font vérifier.

A partir d’ici, la route descend nous ne sommes plus vraiment dans les montagnes, c’est plus plats avec de petites collines, recouverte de belles terres cultivées. C’est très jolie et les champs sont d’un vert éclatants, l’agriculture semble bien se porter ici.

Après une heure de route, on s’approche de Fèz et le paysage se met à changer. 

Les champs verts éclatant, font places à des montagnes de roches et de terre grisâtre et beige.

Nous repassons par Fèz mais cette fois sans nous arrêter, il nous reste encore 60 kilomètres pour Meknès.

Notre route passe par de grands Boulevard et nous fait repasser devant les murailles. Ils sont toujours impressionnantes.

Enfin Meknès, il est 14:45 hre lorsque nous arrivons en ville. 

C’est impressionnant de voir ces gros édifices qui nous accueillent à l’entré de la ville….avec un barrage policier évidemment.

Merci au GPS sans qui nous serions encore à tourner en rond.

Nous traversons des murailles par une première porte et on ne vas pas plus loin. C’est ici que l’on stationne l’auto. Il y a un gardien et lui semble plus sympathique et serviable que ma face de bœuf de ce matin. Le stationnement est plein, mais il réussit quand même à nous trouver un petit trou. 

C’est à pied avec tout notre barda que nous traversons une seconde porte des murailles qui elle donne accès à la Médina.

Nous parvenons à trouver sans difficulté (et avec un peu d’aide) notre hébergement, le « Riad Bâb Berdaine ».

Comme d’habitude, l’extérieur laisse à désirer, mais l’intérieur est un petit bijou, un palais des contes des milles et une nuits.

Nous avons une grandes chambres très colorée avec deux lits simples, de grands sofas, une table de salon et une grande salle de bain. 

Demain je vous ferais voir les couleurs de notre chambre.

Il y a deux terrasse pour prendre le thé.

On sera bien ici, nous avons décidé de rester 3 nuits.

Après une bonne pause, nous partons pour une petite tourner dans la médina.

Nous voulons juste faire un peu de ratissage, demain nous prendrons la journée pour la visiter au complet.

Notre balade nous fait traverser une vieille porte, la Bab-el-Jédid et de l’autre côté c’est la surprise, un immense bazar comme on a rarement vue. Y a du monde c’est fou. Après une rue c’est une autre et ça ne fini pas. Ça nous a pris 45 minutes pour en voir la sortie.

On a débouché sur la place El Hedim, la place principale de la médina, ici aussi il y a de tout.

Nous traversons la place jusqu’à la porte Bâb Mansour, c’est la porte du milieu, la plus importante et la plus remarquable des portes de Meknès. Elle fut achevé en 1732.

Il fait très chaud et ça fait présentement deux heures que nous marchons.

Nous nous assoyons à une terrasse avec vue sur la place.

C’est ici que l’action se déroule et pour l’instant y en a!

Il y a une descente de police. Une vagonnette blanche est arrivé sur la place, c’est la police.

Des policiers en uniformes et en civils se promènent, interceptent des vendeurs et saisissent leur matériel qu’ils lancent à l’intérieur de la camionnette blanche. C’est la cohue, sa brasse et sa cour dans tous les directions. Plusieurs vendeurs se dépêchent à déguerpir avec leur matériel avant de ce le faire confisquer.

Je présume que ce sont des vendeurs sans permis ou autorisation.

Quand il ne semble plus y avoir d’action, nous repartons en direction de notre Riad. 

Nous avons prévue souper à la Riad ce soir. 

Nous avons commandé un couscous royale pour 19:00hre.

C’est le meilleur couscous que l’on a jamais manger, il était tout simplement sublime. Dans un grand plat, une montagne de couscous recouvre une cuisse de dinde, une grande variété de légumes (choux, carottes, tomates, navets et autre) enveloppent le couscous et sur le dessus des boulettes de viandes, de la saucisses et de délicieux pruneaux caramélisés……j’en bave encore juste en décrivant le plat.

C’est Zachariah qui a fait le couscous, c’est l’homme à tout faire ici, d’ailleurs c’est la seul personne qu’on a vue, il était à la réception et maintenant à la cuisine.

Il dit avoir suivi une formation de cuisinier.

C’est le ventre plein que l’on réussi à monter les marches et se traîner jusqu’à notre chambre.

« Attention Manon, ça vas ronfler ce soir. »

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